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A pas feutrés
8,00€ – 12,00€
“A pas feutrés” est un album CD et K7 de 15 chansons. Paru en 1993. Il s’adresse à des enfants de 3 à 8 ans.
Nbr. | Tps. | Liste des chansons |
01 | 2’45 | J’ai peur, peur |
02 | 3’07 | Je suis comme toi |
03 | 1’36 | Accroche-toi |
04 | 1’37 | Dans la salle de bain |
05 | 2’53 | La pomme et le ver |
06 | 2’07 | Samba belles bêtises |
07 | 3’16 | J’aime les caresses |
08 | 2’27 | Attention! Le départ! |
09 | 2’30 | Petit nuage |
10 | 2’53 | Pourquoi tu pleures? |
11 | 4’00 | Le temps qui passe |
12 | 3’04 | Suis-là à la trace |
13 | 2’19 | Je voudrais m’amuser |
14 | 1’17 | Dans ma maisonnette |
15 | 3’49 | Les grenouilles |
Auteur compositeur : Gibus
Orchestrations : Didier de Roos
Contre-basse électrique : José Bedeur
Contre-basse : Alex Furnelle
Violoncelle : Luc Dewez
Violon alto : Grégoire Duynslaeger
Guitares et claviers : Didier de Roos
Flûtes à bec : Frédéric de Roos
Flûte traversière, saxophone et clarinette : Philippe Leblanc
Batterie et percussions : Jan De Haas
Chœurs : Anne Van Der Plassche
Prises de son et mixages : Didier de Roos
Enregistré au studio Fields
Illustrations : Sophie De Spiegeleer
Production : Limonade Musique
Vidéo de J’suis ton copain
https://www.youtube.com/watch?v=uiGB4VkO-pI
Vidéo de Le train glouton
https://www.youtube.com/watch?v=eWWKy1rL5_8
Vidéo minis interview Gibus + 2 chansons « Train glouton et « J’suis ton copain »
https://www.youtube.com/watch?v=KaN2DfD9Dx0
Coup de Gibus : oser « il faut oser l’enfant qu’on a en soi », dit Gibus
« A Pas feutrés », le dernier album de Gibus destiné aux enfants est parti, entre autre, d’un livre de Jacques Salomé : « Tes toi quand tu parles », et d’une constatation : on a crée des générations entières d’enfants qui ne s’expriment pas. La faute à qui ? A la bonne éducation : « Joue-en-silence, n’interromps-pas-les-grandes-personnes, ne-parle-pas-la-bouche-pleine, ne-crie-pas-dans-la-rue,… »
Alain De Spiegeleer, alias Gibus, 43 printemps à l’automne, rentre dans le chou du non-dit, en suivant le principe d’un psychothérapeute américain : « Il faut oser l’enfant qu’on a en soi ». Résultat : des chansons qui font appel aux images que les petits ont dans la tête, et ce, sur des musiques toujours différentes.
– G : Ce sont les paroles qui font que la musique est samba, salsa, valse, blues, jazz ou autre. J’essaie toujours de coller l’univers musical aux textes, en partant du principe que les enfants sont ouverts à toutes les musiques.
Les chansons abordent les petits « hic’s » de la vie de ceux qui n’ont pas encore la taille de leurs rêves. Ceux qui mangent du chocolat parce qu’ils manquent de tendresse, ceux qui voudraient ne pas devoir jouer en silence, ceux qui ont parfois l’impression de n’avoir plus que leur nounours dans la vie et puis ceux qui voudraient s’endormir sans mourir de peur.
– G : Nous étions cinq enfants à la maison. Nous chantions à tout bout de champ et surtout en voiture. A l’époque, mon père, responsable du mouvement de scoutisme du Congo belge. J’ai commencé par interpréter des chansons qu’il écrivait. Cela fait 26 ans que je chante et 18 ans que je me suis mis à chanter pour les enfants, en dépit de ma formation… d’ébéniste. J’ai commencé en écrivant des chansons pour mes enfants pour leur apprendre : les doigts de la main, les jours de la semaine, … Une institutrice a demandé un jour à mon fils où il avait appris ces chansons. Il lui a dit : « C’est mon papa ». Quelques jours plus tard, elle m’a demandé si j’accepterais de venir les chanter dans sa classe, puis pour la fête de l’école et c’est ainsi que tout à démarré. C’était en 1978.
Le monde de l’enfance change constamment. Gibus se dit « éclectique, sans style particulier », en songeant à d’autres comme Christian Merveille ou Henri Dès que l’on reconnaît sans hésitation.
Le public belge le suit, mais aussi le public français, qui est de plus en plus nombreux à reconnaître la qualité des spectacles belges pour enfants qui proposent des spectacles avec mise en scène, éclairages et musiciens professionnels.
– G : Cela n’empêche que je revendique encore le droit de prendre une guitare et de chanter, tout simplement, dans une petite école. Il faut retourner à ses sources, de temps en temps.
Pour Gibus, ce qui compte, c’est de donner la parole aux enfants, d’écouter ceux « qui ont mal à la tête, mal au ventre, … », on ne sait pas pourquoi et de ne pas éteindre un enthousiasme débordant par un « Ha oui ! » laconique. Ce n’est pas pour rien que Gibus adresse certaines de ses chansons aux parents.
« A pas feutrés », un superbe album de Gibus pour les enfants de 3 à 8 ans.
Journal Le Soir illustré – Myriam Bru (Be)
Gibus : Ecoutez la chanson bien douce
Après l’exubérance et les sonorités de « Bidim-boh ! », le dernier spectacle de Gibus « A Pas feutrés » s’inscrit dans un tout autre registre : celui de l’intériorité à l’adresse des petits.
Il invite les spectateurs à partager, de la pointe des pieds et du cœur, une journée de Pierrot, avec toutes ses émotions, au rythme de l’horloge qui « Tique, taque à toute heure ».
Pour planter le décor, des panneaux qui, tantôt vont constituer la cachette du chat qui guette la souris ou se transformer en maisonnette, et tantôt vont servir de support à des animations visuelles réglées par deux roboscans (projecteurs robotisés) et un système informatique sophistiqué mis au point par Gibus lui-même ( six mois de programmation et une première mondiale dans ce domaine) : bulle du « savon, savonnette », verre squatant une pomme puis sortant de scène en emportant la pomme tel un escargot « Le ver et l’hiver », une chenille escaladant un panneaux et puis se transformant en un grand papillon qui vole en fond de scène « Cocon », …
Les chansons sont interprétées en direct mais Gibus est seul en scène. Un CD reprenant les instrumentaux des chansons et qui « commande » les éclairages. Dans certaine chansons, dont « Peur de tout », Gibus s’accompagne « en life » de sa guitare.
Toutes les chansons peignent avec justesse les divers sentiments qui animent le jeune enfant dans ses relations familiales « Joue mais silence ! », « besoin de tendresse » « J’suis ton copain »(Prix de la meilleure chanson exprimant des sentiment au concours « Création 94 » – Chanson jeune public – à Namur), ou donnent vie à des êtres farfelus sorti de son imagination, tels le gros éléphant déambulant sur des rythmes africains « Mon éléphant est somnambule » ou ces grenouilles qui coassent le « Blues du têtard », le bébé qui hurle parce que son biberon est bouché « Bébé samba », « Le train glouton » prix de la meilleure chanson d’animation au concours « Création 94 » – Chanson jeune public – à Namur).
Dans une mise en scène très sobre de Daniel Plaschaert et Jean Debefve, l’artiste se déplace tout en souplesse, jouant avec aisance le rôle de l’enfant, sans verser dans la bêtification. Il se dégage de l’ensemble une impression de paisible, de sécurisant, avec une pointe de mélancolie.
Ce spectacle touche le public par son côté intimiste et constitue à coup sûr un tournant dans la démarche de Gibus vers un travail plus approfondi et plus affiné, avec des innovations quant aux éclairages, a reçu le Prix spécial de la scène au concours « Création 94 » – Chanson jeune public – à Namur.
Journal Le Ligueur – Anne Dereine (Be)
Lauréat et prix de la scène du concours « Création 94 », Chanson jeune public organisé par la Province de Namur (Belgique), « A pas feutrés » est un spectacle très intimiste. Gibus a emporté les spectateurs afin de leurs faire partager, une journée d’enfant sous les « ‘Tic-tac à tout’heure » d’une horloge.
Ses chansons expriment les divers sentiments qui animent les enfants dans leur vie de tous les jours C’est un spectacle plein de douceur mais il en ressort une force, un dynamisme et une sincérité étonnants. Le public a été frappé par la sincérité de ses interprétations. Ce spectacle fût un très joli cadeau que tous ceux qui étaient là ont apprécié. Je vous le recommande vivement !
« Gibus chante : A pas feutrés » – Le Spectacle
Vingt heures… L’heure du dodo…
Papa : « Encore devant la télé ! » Pierrot : « mais papa, je… »
Papa : « Ca suffit ! Au lit ! Et vite ! » Pierrot : « Mais… »
Papa : « Tais-toi ! Va-t-en ! J’veux plus t’voir ! ».
… Après avoir été grondé, Pierrot est aller se coucher le cœur serré… Comme il n’arrive pas à s’endormir, il se met à compter les moutons jusqu’à ce que l’un d’eux l’emporte avec lui au pays du sommeil : « 1 mouton, 2 moutons, 10 moutons » Enfin, il s’assoupi. Nuit agitée ! Une mise en scène sobre mais pleine d’invention et de créativité dans les éclairages imaginés par Gibus. A l’aide de deux projecteurs robotisés, il réalise de petites animations en deux images donnant au spectacle une impression de magie.
Cette inventivité constitue une première en Belgique dans le domaine : ver trainant une pomme sort de scène comme un escargot, une chenille rampant sur un fil imaginaire, une souris trottinant ou encore un papillon traversant la scène…
C’est par petits pas, autant de plages-messages, de pochettes-sur-prises que le jeune public découvre ce spectacle parsemé d’humour et de choses tendres. Gibus, est à la fois le père espiègle et l’observateur sensible de l’enfant dans son univers, celui qui jongle autant avec les mots qu’avec les musiques pour façonner des alliages aux multiples saveurs. Chaque chanson livre sa couleur : au détour d’un jeu sonore aux mots onomatopéiques paraissent des sentiments plus intérieurs.
Médiathèque de Belgique – J-M. Verhelste (Be)
« Gibus ou l’envie d’aller plus loin»
En rimes et en rythmes… Un nouveau spectacle mais aussi un CD intitulé « A pas feutrés » orchestré par Didier de Roos.
Les chansons de Gibus sont comme des comptines, simples et faciles, à retenir comme une ritournelle. Les enfants ont envie de poèmes, d’histoires qui les font rêver, de choses de leur quotidien dites en petites phrases cadencées. Il leur parle de ce qu’ils connaissent bien, de ce qu’ils entendent « Ferme les volets », « Enfile ton slip », « chut ! Joue mais silence ! »,de sentiments « Peur de tout », « Caresse ou chocolat », « J’suis p’tit », Réveil câlin », « J’suis ton copain ». Non exclusivement pour les enfants, ses textes s’adressent également aux parents qui peuvent les interpréter au niveau de leurs propres sentiments et attitudes…
Dire : « Viens, j’suis ton copain, prends ma main, à deux c’est mieux ou j’aime les caresses, si j’en manque j’croque un chocolat », décodé, cela veut dire : quand je suis malheureux, je mange, j’engouffre. Et ça peut aussi s’appliquer à la vie de couple…
Un homme caméléon… Voir Gibus, homme de scène, c’est respirer un moment de tendresse, de complicité entrecoupé tantôt de rires, tantôt d’émotion. C’est aussi découvrir que le « grand » peut toutcomprendre parce qu’il est resté « Petité dans sa tête, même si ça ne se voit pas « J’suis p’tit ».
Ecouter Alain, homme de coulisse, c’est rencontrez l’amitié ouverte à tous. C’est savoir qu’il adore l’humour un peu fou de PEF,qu’il aime Johnny Clegg, Qu’il rêve de livres dont on supprimerait le texte pour pouvoir en inventer un autre, qu’il a une sœur Chantal De Spiegeleer, connue aussi mais dans le monde de la BD, qu’i a confié les illustrations de son album à Sophie, une de ses deux filles, qu’il aime les balades à vélo avec son épouse Nicole, qu’il n’en oublie pas son fils aîné Vincent et sa plus jeune fille Caroline, que sa jolie maison d’Ophain, a été construite entièrement de ses propres mains, qu’il est touche à tout, curieux, amateur de nouvelles pistes et un infatigable baladin.
Avec l’âge, il a eu envie d’aller plus loin parce que le monde des enfants est très vaste et qu’avec eux, tout est possible. Il s’est mis à écrire une série de petites histoires en rimes qu’il a intitulé « Min’histoires pour un dodo » dont le personnage principal est un petit métisse de 6, 7 ans appelé Tigalopin. Les messages qu’il véhicule de par ses chansons sont profonds exemple, cet éléphant funambule qui envahit la maison débouche sur une suite chuchotée qui amène à reconduire l’animal dans sa savane natale, là où il sera heureux. Bien sûr, il perd un ami mais il fait une bonne action. Une fillette en bord de scène dit à son papa : « Je suis triste que sont ami est parti » N’est-ce pas touchant. Un peu plus tard, lorsqu’il termine la chanson « J’suis ton copain » en regardant un petit et en lui tendant les bras ne voilà t-il pas que celui-ci se lève et vient rejoindre Gibus sur la scène et terminer la chanson dans les bras de l’artiste puis lorsque la chanson est finie, lui dire avant de retrouver sa maman : « Tu sais, j’aimerais bien avoir un copain comme toi ». Il avait compris toute la tendresse qu’on peut recevoir puis rendre. Le spectacle terminé, Gibus se fond dans la foule des spectateurs et échange quelques paroles avec les enfants leurs papas et mamans…
Le Journal Vie Féminine – Pascale Joassin (Be)
Gibus la tendresse
Dans le cadre du Festival Crock Chanson, Gibus a apporté un vent de douceur et de tendresse dans la salle Jean Vilar. Une journée passée, rêvée la nuit par Pierrot un enfant qui, le soir, a été envoyé au lit de façon plutôt brutale par son papa. Avec des mots simples, Gibus a emporté les petits dans un rêve dans que chacun d’eux a pu vivre une nuit. Une petite heure de bonheur pendant laquelle 160 sages petits spectateurs sont restés complè-
tement suspendus au lèvres de Gibus. Personnellement, je n’ai pas vu le temps passer.
Très beau moment musical.
Journal – Ouest France
Gibus « A pas feutrés »
Gibus a fait sienne la phrase de Jacques Salomé « Quand il y a le silence des mots, se réveille la violence des maux ».
N’allez pas croire qu’A pas feutrés est un spectacle grave. Si Gibus y parle de peur, de la crainte d’être petit, de chagrin. Ses chansons peuvent envoyer des messages, mais laissent toujours la porte ouverte à l’optimisme. Il y a aussi des refrains amusants, des chansonnettes rythmées, une samba, une histoire de chocolat et de tendresse, …
Bien qu’il soit seul en scène, Gibus y inaugure une nouvelle technique d’éclairage. Du dessin d’animation en 2 images à l’aide de projecteurs robotisés. A pas feutré, c’est un spectacle fragile, léger, qui a du fond et qui touche les enfants ainsi que les papas et les mamans en plein cœur. « A pas feutrés » Fragile parce que Gibus a pris le parti de chanter des chansons avec lesquelles, le public ne chante pas (pas d’animation donc). Il les invite par la pointe des yeux, des oreilles et du cœur à écouter et vivre ce superbe moment de façon passive à l’extérieur mais active à l’intérieur. Une très belle création.
Journal –L’Avenir du Luxembourg (Be)
Gibus : Monsieur mouton « A pas feutrés »
Au théâtre du square à Loos, Gibus chante « A pas feutré ». C’est l’histoire d’un petit qui regarde la télé le soir et que son père gronde et lui intime l’ordre d’aller se coucher. Dès lors, Pierrot compte les moutons et s’assoupit, comme de bien entendu. Il revoit les moments de sa journée passée. Certains seront tristes, d’autres joyeux, entremêlés de situations farfelues sorties de son imagination. C’est petits bouts de journées et d’imaginaire prendront vie dans des chansons grâce à Monsieur mouton qui, dès la première chanson, l’emporte au ^pays des mots pour dire ses joies, ses peurs, son énorme besoin de tendresse, d’être écouté, reconnu dans ce qu’il est. Poésie, humour et tendresse au rendez-vous.
Journal VDN (Fr)
« A pas feutrés » – Le CD
Gibus chante et enchantedepuis qu’il a fait ses débuts dans la chanson en 1968 d’abord pour les adultes et depuis 1978 pour les enfants. Il est celui qui a, si je puis dire, lancer la chanson pour enfants en Belgique. Le public pour enfants qui est devenu son public privilégié et qui le lui rend bien.
Gibus invente des refrains primesautiers et des rimes pour chaque événement de la journée, de la vie, pour chaque détour de l’univers enfantin. Deux chansons de son nouvel album viennent d’être primées « J’suis ton copain »et « Le train glouton ». Quant à son spectacle « A pas feutrés », il vient de remporter le prix de la Scène au concours « Création 94 » organisé par la Province de Namur.
Journal – Week End L’express (Be)
Gibus : coeur à cœur, « A pas feutrés »
« Quand il y a le silence des mots, se réveille trop souvent la violence des maux ».Cette phrase de Jacques Salomé, Gibus l’a mise en exergue dans son nouvel album.
Bon nombre de chansons, en effet, soulignent l’importance pour l’enfant de pouvoir mettre en mots ce qu’il ressent : ses peurs (de l’orage, d’être puni, du noir, de n’être pas aimé, d’être seul,…), son besoin d’être écouter, rassuré, câliné, sa frustration de devoir vivre au ralenti quand la petite sœur dort ou que maman lit. Mais à côté du « Blues du têtard », Il y a aussi « la » « Bébé samba », la valse des savonnettes à l’heure du bain, l’éléphant somnambule, funambule rencontré au détour d’un rêve ou le mystère du cocon.
Chansons d’animation, jeux de mots et de sonorités côtoient des chansons plus intimistes remarquablement servies par la voix chaude de Gibus et par les arrangements de Didier de Roos. Ceux-ci font la partie belle aux instruments acoustiques, avec une prédilection pour la guitare, entourée d’un quatuor à cordes, de vents, de claviers et de percussions, tous interprétés par d’excellent musiciens(épinglons au passage, quelques pointures du jazz belge comme Jan De Haas au percussions et batterie, José Bedeur et Alex Furnel aux contrebasses, Philippe Leblanc aux clarinette, saxs et flûte traversière et Frédéric de Roos aux flûtes à becs, Luc Dewez aux violoncelle, Grégoire Dune aux violons et enfin Anne Van der Plasche pour les chœurs. Un album aux prédominances pastel, dépouillé, émouvant et tendre.
Le Journal Le Ligueur – Anne Dereine (Be)
Après un « Bidim-boh ! Très rebondissant, Gibus nous revient avec « A pas feutrés ».
Entouré d’une solide brochette de musiciens, il évoque celui qui a « Peur de tout » rythme latino, les savon et savonnettes qui « Zip ! Des mains », sur un air de manège forain, les aventure du « Ver et l’hiver » en open tuning folck pour guitare, les bisous secs ou les bisous mouillés , les bonbons sucrés, « Le train glouton » sortant de la cuisine, le copain dont on a tous besoin, le temps qui s’écoule dans le sablier, le ventre de maman où bat le cœur de la petite sœur, la famille qui dort et « Le blues du têtard » qui annonce qu’il va pleuvoir. On y retrouve aussi les rythmes africains qui lui collent aux oreilles et au corps comme « Black ! Boule ! Aïe », les aventures d’un éléphant somnambule, et l’ambiance brésilienne avec les cris de « Bébé samba ». Plus doux, plus intimiste que son prédécesseur, « A pas feutrés », calme le jeu après un « Bidim-boh ! » endiablé. Il fallait quand même oser ce contraste d’univers musicaux très distincts.
Avec « A pas feutrés », Gibus nous offre là une très jolie bonbonnière musicale.
Journal Le soir – J-M. Wynants (Be)