L’album physique est disponible aux Editions Victor Mélodie via le lien : Victor Mélodie
Il est aussi disponible en téléchargement virtuel .WAV et/ou .MP3
De Spiegeleer Alain
8,00€ – 12,00€
“Noctambulines” est un album CD et/ou K7 de 18 chansons et 11 petits poèmes qui précèdent certaines chansons. Paru en 2001. Pour enfants de 3 à 7 ans.
Nbr. | Durées | Titres des chansons |
01 | 1’48 | J’ai les yeux qui piquent |
02 | 3’03 | Ecoute les sons le soir |
03 | 1’49 | Dors ma jolie frimousse |
04 | 2’57 | Dame chauve-souris |
05 | 3’12 | Les vagues |
06 | 3’20 | Mon amie, ma lune |
07 | 1’49 | Si la pluie |
08 | 2’26 | Ca passe ou casse |
09 | 2’25 | Ma petite boite |
10 | 2’13 | Tous ces petits bruits |
11 | 1’43 | Gouttelettes |
12 | 1’59 | Quand t’es triste |
13 | 3’29 | Quand le vent |
14 | 2’48 | C’est le vent ou la pluie |
15 | 1’54 | Une étoile luit là-haut |
16 | 1’56 | Papillon de nuit |
17 | 1’33 | Dès que minuit sonne |
18 | 2’54 | Ecoute, laissons le soir |
L’album physique est disponible aux Editions Victor Mélodie via le lien : Victor Mélodie
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Auteur : Gibus
Compositeur : Gibus toutes sauf (1, 4, 5 et 11) de Dominique Lawalrée
Orchestrateur : Didier de Roos
Guitares, claviers : Didier de Roos
Vibraphone, xylophone, marimba : Bart Quartier
Flûte traversière : Serge Lieppens
Batterie et percussions : Jan De Haas
Chœurs : Léonce Wapelhorst
Illustrations sonores : Gibus et Didier de Roos
Illustrations et graphismes : Sophie De Spiegeleer
Prise de son, mixage et direction artistique : Didier de Roos
Enregistré au Studio Fields
Production : Limonade Musique
Gibus : « Noctambulines» – Le CD
Un pur moment de bonheur ! Gibus nous invite d’une voix en demi-teinte à apprivoiser la nuit à qui il rend toute sa poésie. Il dissipe nos peurs en mettant des mots sur nos émotions.
C’est donc à un voyage à la découverte de notre moi intérieur que nous convient ces histoires soutenues par une musique tantôt douce, tantôt rythmée, mais toujours d’une grande qualité. Un subtil mélange de guitare, de flûte traversière et de vibraphone. Quelques percussions évoquent le métissage entre l’Europe et l’Afrique, présent dans presque tous ses albums.
Les textes mêlant rêves et réalité nous emportent au pays du sommeil. Les peurs se dissipent, car les parents sont toujours là. Ils veillent, remplis de tendresse pour leur enfant endormi. Toutes ces chansons témoignent d’une grande sensibilité et d’une recherche exceptionnelle sur les perceptions sonores et le développement affectifs des bébés. Cet album est une merveille !
Journal –Le p’tit canard – SPJ Province de Luxembourg (Be)
Gibus : « Noctambulines » – Le spectacle
« Ecoute ! Chut ! Ecoute ! Ecoute c’est la nuit. La nuit silence ? Sornettes, foutaises, la nuit des bruits oui… Elle vit la nuit. Mets-toi à l’aise, saisi ta chance, ouvre grand les oreilles, tu entendras mille merveilles. Ecoute ! La nuit est là, en haut, en bas, devant, derrière, à droite, elle vole, elle a quatre pattes. A gauche, elle se faufile. Elle voit chats, souris, reptiles. Elle est rusée, subtile. Elle bouge… Le temps défile. Ecoute la nuit ! Elle pleure, elle rit, lance des cris. Est-elle gentille ?
Est-elle méchante ? Je ne sais pas tu vois. Mais, ce que je sais, moi, c’est qu’elle est douce lorsqu’elle chante».
Comme on l’a compris, « Noctambulines » est un spectacle de chansons entrecoupées par de jolis petits poèmes nocturnes. Spectacle très doux et tendre porté par la voix presque tout en murmure de Gibus accompagné de sa guitare, les vibraphones, glockenspiel, et percussions de Bart Quartier et la flûte traversière de Serge Lippens.
Le journal – Le ligueur – Anne Dereine (Be)
« Noctambuline… Gibus enchante ses jeunes spectateurs »
Les yeux écarquillés, près de trois cent enfants ont assisté ravi au spectacle du chanteur belge Gibus dans la salle Jules Janin de Evreux dans le cadre du Festival enfant chant’Eure.
Gibus a su capter et gagner le cœur de chacun d’eux. Sa voix douce, souvent murmurée a emporté les petits dans l’univers de la nuit. Tout les bruits qu’on entends, La chauve-souris, les gouttes de pluie sur le toit, Les vagues au bards de la mer, le vent, le papillon de nuit, la petite boîte dans laquelle vit un grillon qui se met à chanter lorsqu’on lève le couvercle. La petite sœur triste, ont fait de cette petite heure de poésie, de tendresse, de douceur un superbe moment de bonheur.
Paris Normandie (Fr)
Gibus : « Rêveries au cœur de la nuit »
Ecoute la nuit ! Elle pleure, elle rit, lance des cris. Est-elle gentille ?
Est-elle méchante ? Je ne sais pas tu vois. Mais, ce que je sais, moi, c’est qu’elle est douce lorsqu’elle chante».
Et le ton est donné : la nuit, si les chats sont gris, les sons et les bruits, eux, sont d’autant plus repérables que leur source ne se voit pas. Les oreilles grandes ouvertes, Gibus emmène les jeunes auditeurs à la découverte de cette vie sonore nocturne. De courte saynètes alternant petits poèmes récités, bruitages et chansons, évoquent le grillon qui vibrote, le renard qui bougonne, les cancans des grenouilles, la danse du papillon de nuit,, les pleurs de la petites sœur triste qu’il faut consoler, la farandole de la chauve-souris, l’arbre qui « grince face au vent ». Point de fantôme, de sorcière, de cauchemars, mais plutôt ce monde réel, grouillant de vie, et toutes les rêveries, les sensations qui s’éveillent dans l’imaginaire de l’enfant bien au chaud, sous sa couette. Pour restituer ces atmosphères nimbées de mystère, entre veille et sommeil. Gibus a délibérément opté pour la simplicité sur tous les plans : textes couts, construits parfois par seule juxtaposition de mots en rimes ou assonances, mélodie « immédiates », sans fioritures, voix sans effets, souvent à la limite du chuchotement, arrangements de facture classique (signés Didier de Roos) pour trois instrumentistes qui se répondent tout en douceur : la guitare de Gibus, la flûte traversière de Serge Lippens et le vibraphone de Bart Quartier, auxquels vient s’ajouter la batterie de Jan de Haas, la plupart du temps jouée en sourdine aussi, à l’exception de quelques plages plus rythmées. Une initiation sensible à la poésie, entre lune et point du jour, un spectacle plein de douceur, particulièrement adapté aux petits.
Le Dauphiné – (Fr)
Gibus : « Tout en tendresse»
Dimanche à Marchin, c’est tout en tendresse et en intimité avec son jeune public que Gibus a joué avec les mots, les rimes et les rythmes. Une Merveille !
« Moi je crois que quand on rêve yeux ouverts on s’en va vers un monde où tout est beau », dit Gibus dans son spectacle »Noctambulines ». C’est que quand il contemple la beauté des choses simples, tout en osant dire ce qui le touche, ce chanteur pour enfant dit à sa manière le monde avec ses propres mots qu’il utilise à bon escient.
Ainsi, il confie dans un chant, dans un poème, l’émotion que les choses simples lui donnent (un bruit dans la nuit, une libellule, une chauve-souris, une gouttelette d’eau…).
En parlant de ses rêves, il sait faire naître ceux des enfants. Et comme un magicien, en jouant avec les mots, les rimes, les rythmes et les vers, il fait exister les choses d’une manière nouvelle en disant le bonheur qu’il éprouve. Un peu comme l’enfant qui possède cette qualité d’émerveillement, cette faculté de s’émouvoir et de toujours découvrir.
Dimanche après-midi, dans l’intimité de la salle du centre culturel de Marchin, avec son spectacle de poèmes nocturnes, c’est tout en tendresse qu’il a emporté les enfants dans un bien à lui. Un monde fait de couleur éclatantes ou délicates. Un monde nocturne habité de grenouilles, d’étoiles et de chauve-souris, peuplé de sons bizarres., de bruits étranges mais jamais de silence. « Ecoute, c’est la nuit, la nuit silence ? Sornettes, foutaises, la nuit des bruits oui ! », dit-il encore dans son spectacle qui était une merveille pour les oreilles, les yeux et l’imaginaire des enfants. Une belle contribution à la poésie.
Au pays de la douce nuit, une lumière dans le noir, une couleur, un son, une seule note de guitare, une voix et hop, c’est parti !
Les sensation déclenchent la poésie, le spectacle peut commencer. Un récital tantôt chanté, tantôt chuchoté ou récité. Mais aussi dansé ou mimé et toujours enrobé de tendresse, d’humour et de gentillesse. Une heure donc où tous les mots se font complices d’une certaine sensibilité propre à l’enfance (et à l’adulte qui a su garder l’enfant qui est en lui et qui ose encore s’émouvoir).
C’est que du bout de ses doigts, du bout de sa voix, Gibus emmène avec lui le petit au pays de la douce nuit. Il l’invite à écouter les sons le soir, les sons bizarres. « Tous ces petits bruits, que j’entends la nuit ».
Et tout y passe. En haut, en bas, devant, derrière, à droite. Le chat, la chauve-souris, les vagues, les crapauds, le vent, la pluie et on en passe car Gibus, cet éternel poète en éveil, ce curieux de tout entrevoit toutes chose au-delà du regard ordinaire et les traduits dans des poèmes vivants. Vivant autant par le rythme, l’humour et la douceur des mots utilisés que par la variété des thèmes exploités.
Bref, une poésie riche en rebondissements, une poésie qui bouge, surprend, apaise parfois mai émerveille toujours. Car, quand on rêve yeux ouverts, on va toujours vers un monde où tout est beau.
+ Interview :
NB : Gibus, votre public est le petit enfant, quel est l’impact de la poésie sur lui ?
Gibus : L’enfant est très ouvert à la poésie mais il n’a plus l’habitude des poètes. Notre démarche est de redécouvrir le petit poème et toutes ces petites choses qui réveillent la poésie (bruitages, rebondissements, …). Merci au CC de Marchin d’avoir pris des risques en proposant ce type de spectacle.
NB : Un spectacle dont le monde est celui des rêves éveillés. Etes-vous un allumeur d’étincelles ?
Gibus : je le pense, en espérant que le feu arrive à prendre. Mon but étant d’arriver à donner la possibilité de mettre des mots sur une série de choses que je vois, que j’entends, que je ressens.
NB : Cette qualité d’émerveillement que vous avez, est-ce l’enfant qui est toujours en vous ?
Gibus : J’ose dire les choses simples qui me touchent. Je ressors mes sensibilités. Or, pas mal de gens ont peur de s’émouvoir (plus les homes que les femmes) peut-être par pudeur. Il faut oser l’enfant qu’on a en soi et cela ne veut pas dire qu’il Faut « régresser » mais utiliser les moments d’innocence, de rêves, d’émerveillement et autres de l’enfance pour être heureux. Il me semble que ce sont là des références sur lesquelles on doit pouvoir oser s’appuyer pour ne pas mourir vieux et idiot dans la tête.
NB : Quelle est votre démarche en tant que chanteur ?
Gibus : Essayer de par les mots que je choisi en écrivant mes chansons, d’être le reflet de se que vivent, ressentent les enfants. Ce n’est pas toujours facile parce que chacun de nous a ses propres mots pour se dire et les mots de l’un ne sont pas toujours interprétés de la même manière par les autres. Mais ce dont je suis certain, c’est qu’il faut oser la tendresse surtout lorsqu’on chante pour les enfants.
Journal – vers l’avenir – Nathalie Boutiau (Be)